Il y a un an, on ne savait pas si Poni Hoax allait continuer d’exister… Sur son Facebook, Nicolas Ker semblait en avoir tellement marre qu’on ne donnait pas cher du futur du groupe. Heureusement pour nous, Poni Hoax est toujours debout et signe son retour pour notre plus grand plaisir. Récemment, ils étaient en concert à « La Route du Rock Hiver » où ils ont présenté quelques nouveaux titres que l’on pourra retrouver sur « A State of War », un troisième album qui sortira chez Pan European Recording le 18 Mars prochain. Pour patienter encore pendant 15 jours, on profitera des 45 minutes de live captées par Arte Live Web lors de la Route du Rock Hiver le 16/02/2013. C’est en ligne pendant quelques mois et je sens qu’on ne va pas se lasser de regarder ce concert intense et tendu comme Poni Hoax en a le secret… Un moment magique, carrément !
Et pour savoir ce qu’on avait pensé du deuxième album de Poni Hoax, le splendide Images of Sigrid, c’est là…
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Cela faisait un bail qu’on voulait se faire un nouveau Oldies but Goodies… Aujourd’hui, on a pris le taureau par les cornes et on s’est mis à fureter tous azimuts… Et qu’est-ce qu’on vous a dégoté ?
Pour commencer, vous aurez droit à « Trampled Under Foot », un titre des géniaux et mythiques Led Zeppelin. C’est un morceau tiré de Physical Graffiti, sixième album du groupe, et c’est sorti en 1975. Si cette chanson a une ressemblance certaine avec le « Superstition » de Stevie Wonder, sorti en 1972, donc avant le morceau de Led Zep, elle a, à son tour, inspiré d’autres groupes. Ainsi « Renegade » des Styx, sorti en 1978, présente des riffs assez proches de « Trampled Under Foot ». Plus près de nous, le titre de Led Zeppelin a également inspiré le fameux gimmick du « Take Me Out » de Franz Ferdinand… Hé oui, les écossais doivent leur premier succès à un petit emprunt. Si, si écoutez les deux morceaux à la suite et vous verrez… La vie est un éternel recommencement ou, plus prosaïquement, le succès a des chances d’être au rendez-vous si on s’inspire de trucs qui ont marché…
Tout autre chose maintenant… Oum Kalsoum, ça vous dit quelque chose, j’espère ? C’est la plus grande chanteuse Egyptienne de tous les temps. Aujourd’hui encore, trente-cinq ans après sa mort, elle est considérée comme la plus grande chanteuse du monde arabe. En 1966, Oum Kalsoum enregistre l’une de ses plus grandes chansons, le magistral « Al Atlal », dont Sombati compose la musique. C’est un poème d’Ibrahim Nagy qui signifie « Les Ruines ». Le morceau fait l’objet d’un disque à lui seul et dure 48 mn. En live, ça varie de 36 mn à plus d’une heure… Hé oui, la durée moyenne d’un concert d’Oum Kalsoum était de trois à quatre heures… Bref, on a choisi de vous faire écouter « Al Atlal » ou tout du moins une partie de cette chanson. Sur l’album du même nom, le morceau est découpé en 9 et en live il est souvent coupé en 7. Voici l’une des parties les plus emblématiques dans sa version live. Et si vous voulez écouter le reste, direction YouTube…
Et pour finir, on s’écoute le très chouette « Forgotten Sons » de Marillion qui nous rappelle, qu’à ses débuts, Marillion, mené par l’emblématique et excentrique Fish, a cherché l’inspiration du côté du Genesis époque Peter Gabriel. « Forgotten Sons » est extrait de Script for a Jester’s Tear, sorti en 1983. Avec Marillion, l’Angleterre se replonge dans le prog rock mais en 1980, on appelle ça néo-prog… Comme ses aînés (Genesis, Camel ou Caravan), le groupe puise dans l’univers de J. R. R. Tolkien, le célèbre papa du Seigneur des Anneaux et Marillion vient de Silmarillion, l’un des romans de Tolkien…
Sur ce, bonne écoute et l’on se retrouve très vite…
Trampled Under Foot – Led Zeppelin
Al Atlal – Oum Kalthoum
Forgotten Sons – Marillion
Madness, groupe mythique anglais s’il en est, is back ! Depuis son retour triomphal après la sortie de l’excellent The Liberty of Norton Folgate, Madness ne quitte quasiment plus le devant de la scène… Une tournée de folie en 2010 dont la France et le Zénith se souviennent encore, un concert sur le toit de Buckingham Palace au jubilé de la Reine, un autre cet été pour les JO 2012 de Londres et maintenant, ce dixième album studio qui sortira lundi prochain. Oui Oui Si Si Ja Ja Da Da, un drôle de titre ? Non, pas si on s’appelle Madness et que l’on cultive depuis 30 ans ce petit grain de folie qui fait la différence…
Déjà disponible en digital depuis le 29 Octobre, l’album a été précédé par deux singles, « Death of a Rude Boy », téléchargeable depuis le mois d’Août dernier et « My Girl 2″, dispo depuis fin Septembre.
Plus de photos de Madness en concert : là
Oui Oui Si Si Ja Ja Da Da a été produit (entre autres) par Stephen Street (The Smiths, New Order, Blur). Et pour ceux qui veulent voir Madness en live, en petit comité et, cerise sur le gateau, gratuitement, direction, le Studio SFR (Paris, 8e arrondissement) le 13 Novembre 2012 pour un showcase unique qui promet d’être chaud bouillant !
En cette fin Juillet, on vous parle de la trop rare Anna Ternheim… Elle était récemment en concert aux Nuits de Fourvière pour une soirée magique et Arte Live Web nous propose la captation vidéo du concert. Pour avoir vu la jolie suédoise plusieurs fois en live, je ne peux que vous encourager à regarder cette chouette prestation. Elle est en ligne pendant les trois mois qui viennent, profitez-en !
Plus de photos d’Anna Ternheim en concert : là